Qu’est-ce que le PNNS ?

Lancé en 2001, le Programme national nutrition santé (PNNS) est un plan de santé publique visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Pour le PNNS, la nutrition s’entend comme l’équilibre entre les apports liés à l’alimentation et les dépenses occasionnées par l’activité physique.

L’objectifs général du PNNS

L’amélioration de l’état nutritionnel de la population constitue un enjeu majeur pour les politiques de santé publique menées en France, en Europe et dans le monde.

Une nutrition satisfaisante est un facteur de protection de la santé. Les avancées de la recherche ont précisé le rôle que jouent l’inadéquation des apports nutritionnels et l’insuffisance d’activité physique dans le déterminisme de nombreux cancers et maladies cardiovasculaires, qui représentent plus de 55 % des 550 000 décès annuels en France. Des facteurs nutritionnels sont aussi impliqués dans le risque ou la protection vis-à-vis du diabète, de l’obésité, de l’ostéoporose ou de diverses déficiences.

Les objectifs de santé publique

Les objectifs nutritionnels de santé publique sont fixés par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Ils structurent les orientations stratégiques et servent de base pour définir les actions prévues pour le Programme national nutrition santé (PNNS). 

Ces objectifs quantifiés ont été regroupés selon quatre axes : 

  • Réduire l’obésité et le surpoids dans la population.
  • Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges.
  • Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque. 
  • Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles.

Conclusion 

Nous pouvons dire que les actions menées par le PNNS portent peu à peu leur fruit, mais que le travail reste long et fastidieux pour voir des résultats sur le long terme. De plus, nous pouvons nous demander si à l’avenir il n’y aura pas un certain essoufflement de cette action de part la banalité qui entre dans les esprits et le désintérêt de la société au sujet de la question de l’alimentation.